llustration : Soley & the bear
Aujourd'hui, c'est lundi. Et lundi, c'est le jour que je consacre à la communication de mon entreprise : rédaction de la newsletter (si tu ne la reçois pas encore clique iciiiii), de publications de promotion pour les réseaux sociaux et de textes pour ce blog. Ben putain, aujourd'hui, je galère.
Sur ma liste d'idées de contenus, il y a des tonnes de choses notées. Par exemple, un jour, je te parlerai de la rupture amicale, de Amy Cuddy, du livre de coaching qui se base sur les pensées de Batman (oui oui je te jure)... Mais là, rien ne me parle. Alors, je pourrais quand-même choisir un de ces sujets et écrire dessus, mais le résultat ne serait pas sincère, pas authentique. Et l'authenticité, c'est ce qui fait ma raison d'être (et c'est sa raison d'êêêtre, oui sa raison d'être! Tu l'as?).
Être sincère maintenant
En effet, l'authenticité est une valeur qui est au cœur de mon activité professionnelle mais aussi au cœur de ma vie personnelle. Chaque jour, je cherche à être de plus en plus moi. En coaching, j'accompagne les gens à comprendre qui ils sont et quel job leur conviendrait vraiment. Mon authenticité et celles des autres, c'est le Grââl, en fait.
Malgré cette grande importance, il y a un os : la sincérité, ça ne se prévoit pas. Même quand on a une imagination débordante et une créativité foisonnante, on ne peut pas prévoir d'être authentique un lundi matin. Et c'est exactement ce qui se passe maintenant : je pourrais te parler d'un tas de choses, mais pas avec cœur. Du coup, je fais quoi? Je suis sincère : je te partage que je galère. La boucle est bouclée.
On ne fait pas Hamlet sans casser des œufs
haha oui je suis fière de ma blague, ne me juge pas!
Quand j'y réfléchis, le titre que j'ai donné à cet article n'est pas anodin : être ou ne pas être renvoie au questionnement-clé d'Hamlet.te (oui je féminise Hamlet et je vous emmerde). Bon, on est face à un personnage qui se demande s'il ne serait pas plus simple de mourir, mais je n'en suis pas là, je te rassure. Par contre, je réalise que le schéma de pensées développé ici est similaire : qu'est-ce qui est le mieux? Être authentique ou ne pas l'être? Oh my god, en écrivant ça, j'ai plein d'idées qui me viennent!
Être authentique, of course! me diras-tu. Oui mais non. Si c'était si simple que ça, il n'y aurait pas tant de gens en burnout parce que, honnêtement, être en burnout, c'est être épuisé.e de ne pas avoir été authentique, non? Et si c'était le mieux, ta tante Josiane ne serait pas en couple avec ce con de Ludo, sérieusement elle se cache la vérité pour ne pas se poser trop de questions! Et si c'était si simple, ton collègue Gonzague ne cacherait pas son homosexualité alors que tout le monde est au courant (si le sujet t'intéresse, je te renvoie à l'excellent podcast Méta de Choc qui parle de l'homosexualité, un bijou!).
Finalement, ne pas être authentique, c'est aussi une manière de se protéger, peut-être de protéger les autres. Si j'avais fait le choix de me protéger, j'aurais écrit un truc bidon sans sincérité, mais je ne t'aurais pas exposé mes états d'âme du lundi. Bon, j'ai préféré le faire, cette fois-ci.
Conclusion
Tout ceci me renvoie en réalité à LA question-clé du coaching, une question qui revient toujours dans toutes les situations d'accompagnement, peu importe le thème et la personne : finalement, quel est le risque?
Voilà. C'est ça. Quel est le risque qui pourrait t'empêcher d'être authentique, aujourd'hui?
Bon, je ne sais pas comment finir ce texte (sincérité +++ Kate!), donc je mets une citation d'un mec que j'aime bien, ça marche toujours.
Quand on est à l'écoute d'une certaine authenticité, on s'aperçoit que le chaos est là, en chacun.e de nous, et qu'il faut bien faire avec. François Cluzet.
Et bim.
Kate_
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